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Swatting : ils piratent les caméras de leurs victimes, puis diffusent l’intervention des forces spéciales

Des caméras mal sécurisées permettent aux malfrats de streamer en temps réel sur le Web des opérations de « swatting » pour en faire un (affreux) spectacle. Le FBI vient de lancer l’alerte.

Aux États-Unis, les adeptes du « swatting » sont passés à un niveau supérieur de leur art détestable. Ils ne se contentent plus d’appeler les forces de police spéciales (SWAT) pour les envoyer vers une personne innocente, dans le but de faire une mauvaise blague. Ils en font désormais un spectacle en ligne.

D’après une alerte publiée par le FBI, le « swatting » est désormais précédé par le piratage d’une caméra connectée, installée dans le domicile de la victime. Ce qui permet aux malfrats de filmer en temps réel l’arrivée des forces de police et de streamer le contenu sur le Web. Ils se paient également la tête des forces de l’ordre en interagissant avec elle par l’intermédiaire des micros et des enceintes intégrés.

Comment ces pirates accèdent-ils aux caméras ? « Les contrevenants profitent probablement des clients qui réutilisent leurs mots de passe de messagerie pour leur appareil intelligent. Les contrevenants utilisent des mots de passe de courrier électronique volés pour se connecter à l’appareil intelligent et détourner des fonctionnalités », explique le FBI. D’où l’importance de toujours choisir un bon mot de passe différent de tous les autres pour sécuriser ses appareils connectés et d’activer, si possible, l’authentification forte.

Source : FBI

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Gilbert KALLENBORN